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Sep 13
Fédération pour le service civil CIVIVA

Concilier ses obligations

  • 13 septembre 2021
  • Florian Schweri
  • Le Monde Civil

Cet article a été initialement publié dans Le Monde Civil, le journal de la Fédération suisse du service civil (CIVIVA), de septembre 2021. Vers l’article original

Comment coordonner son obligation de servir et son emploi ou ses études ? Arrivés à 18 ans, de nombreux jeunes se posent cette question. Faut-il prendre une année sabbatique, commencer directement une formation, interrompre son apprentissage ? Les jeunes civilistes sont confrontés à ces choix de manière encore plus directe que les jeunes engagés dans l’armée. Ceci d’une part parce que le service civil est plus long et d’autre part parce qu’il revient à chaque civiliste d’organiser ses affectations au lieu de simplement attendre une convocation de l’armée.

J’ai autour de moi bon nombre d’amis qui ont fait le choix de s’engager en tant que civilistes pour apporter une plus-value à la collectivité. Alors comment concilier cet engagement et ses obligations personnelles pour ne pas prétériter son cursus scolaire ou professionnel ?

Une première option souvent choisie est de prendre une année sabbatique. Cette solution est souvent retenue par les jeunes qui prévoient des études supérieures. Il n’est généralement pas possible de commencer des études de ce genre en cours d’année, ce qui oblige à repousser d’un an complet son projet scolaire et professionnel. Ceci permet par exemple dans un premier temps de réaliser l’affectation longue de 180 jours, puis de profiter du temps restant et des APG reçues pour organiser un voyage ou acquérir une première expérience professionnelle. Plus rarement, certains prévoient aussi une année sabbatique entre un bachelor et un master.

Une autre option, plus complexe et moins connue, consiste à scinder son affectation longue en deux affectations plus courtes réalisées par exemple sur les vacances d’été afin d’être prêt en septembre et ainsi ne pas retarder son entrée à l’université ou en haute école.

Quelle que soit la solution choisie, il est toujours contraignant de devoir interrompre ou modifier son projet de vie pour accomplir son obligation de servir. Des cas particulièrement complexes peuvent aussi se présenter, notamment lorsque les personnes concernées sont des indépendants ou ont des enfants à charge. Notre équipe de conseil reçoit régulièrement des demandes de ce genre. Il serait donc souhaitable de flexibiliser davantage le système de l’obligation de servir pour l’adapter aux réalités de la vie sociale, scolaire et professionnelle d’aujourd’hui.

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A propos de l’auteur

Florian Schweri est juriste au syndicat Unia et conseiller municipal du Parti socialiste en Ville de Genève.

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